Mieux que de la “bienveillance”, de la “compétence comportementale”…
Selon une étude datant de 2017 réalisée sur un échantillon de 500 français, “le collaboratif aurait un impact particulièrement positif sur le partage des connaissances (69%), la productivité des équipes (65%), la résolution des problèmes (62%), la motivation des salariés (60%) et la créativité (59%)”.
Le manager de demain ne sera pas seulement bienveillant car cela ne sera pas suffisant pour mieux travailler en équipe, loin de là. Il se devra d’adopter une posture plus compréhensive, plus à l’écoute, plus collaborative car l’une de ses missions principales sera de s’assurer des bonnes conditions de travail (psychologiques et émotionnelles) de ses collaborateurs.
Il n’interviendra que lorsque son équipe le sollicitera afin que ses collaborateurs deviennent autonomes et qu’ils montent petit à petit en compétences. Le manager du futur placera le travail collaboratif et “le commun” au centre de ses pratiques et de ses réflexions. Tel un coach, ce dernier s’effacera au profit de son équipe.
C’est pour atteindre ces objectifs qu’il cherchera les meilleures méthodes pour rendre le travail en équipe plus agréable et plus efficace. Cette quête passera par de la formation aux bonnes techniques d’animation et de facilitation ce qui lui permettra d’organiser des temps de travail d’un genre différent : plus collaboratifs, plus logiques et plus ludiques.
Il ajoutera également une autre corde à son arc, celle du maquettage. En effet, la recherche d’efficacité le poussera à se former au prototypage. Le but ? Pouvoir l’utiliser avec ses équipes afin de redécouvrir le plaisir de “faire avec ses mains” tout en évitant les allers-retours inutiles pouvant ralentir le développement des projets. Comme vous le savez, une image (et donc une maquette), vaut mieux que 1000 mots…
Des méthodes de travail plus collaboratives, enfin internalisées ?
Aujourd’hui, nos entreprises font encore appel à des agences externes spécialisées dans les nouveaux modes de travail pour améliorer, changer et rafraîchir les process internes.
Pourtant, petit à petit ces dernières n’auront plus à faire appel aux compétences extérieures grâce à ces managers du futur. Ces nouvelles ressources seront internalisées et mobilisées dans l’entreprise. Il n’y aura plus besoin de consultants en Design Thinking ou autre pour conseiller et organiser des temps de travail différents. Désormais, le “manager-facilitateur” préparera, animera et facilitera de manière tout à fait autonome. Et petit à petit, ce même manager diffusera à son tour ces nouvelles méthodes et compétences auprès du plus grand nombre. Le changement ne viendra plus de l’extérieur mais bien de l’intérieur.
D’ailleurs, certaines entreprises françaises ont déjà enclenché cette démarche de diffusion en interne. C’est le cas de BNP PARIBAS CARDIF, de GRT GAZ, d’ENEDIS ou encore de la BANQUE POSTALE.
Et mieux que des théories, des outils !
Les petits ruisseaux font les grandes rivières, on le sait. C’est pourquoi, parfois, il suffit de changer l’organisation d’un meeting, d’une réunion, de proposer d’autres formes de travail en équipe, pour que les anciens réflexes disparaissent pour laisser place à quelque chose de plus agréable, de plus humain. Ce moment ne serait-il pas arrivé ?
Et si vous proposiez à vos équipes et collègues de travailler autrement votre prochain projet en créant un temps fort, joyeux et productif ?
Pour cela, on vous propose aujourd’hui un extrait pratique de notre dernier outil Makestorming réunissant les meilleures activités du Design Thinking, Make it Work. Il s’agit du déroulé d’un atelier collaboratif sur l’amélioration des process en interne que vous pouvez vous même organiser !
Temps 1 : Avant de commencer votre réunion, il est important de faire connaissance. Utilisez cette carte “Web humain” pour vous guider, faciliter la prise de parole et créer ainsi du lien (virtuel) entre les participants grâce à la technique de la pelote de laine.Top chrono, vous avez 15 minutes !
Temps 2 : Après cette première phase, il va falloir attaquer le coeur du sujet. Commencez par imaginer les pires idées qui pourraient être formulées pour votre problème. En imaginant les pires idées, vous trouverez naturellement les points d’attention pour solutionner votre problématique initial. Pour vous aider, utilisez la carte “Pires idées”.
Temps 3 : Lorsque ce premier tour de table est terminé, passez à l’étape suivante. Vous aurez 5 minutes pour pousser vos collaborateurs à voter pour les idées qu’ils préfèrent afin d’en tirer au final les meilleures. Grâce au système de vote par gommettes, le vote est à la fois transparent et visible en temps réel. Pour vous guider durant ce temps, utilisez la carte “Gomettocratie”.
Temps 4 : Dernière étape : montrer le fruit de votre travail et quoi de mieux que de les exposer sur un stand ? Le but de cette dernière étape est de sensibiliser vos collaborateurs au résultat de votre travail et d’obtenir des feedback afin d’assurer la suite de votre projet. Téléchargez votre guide “Stand”.
Pour conclure :
L’avènement de cette nouvelle ère que l’on qualifie “d’ère de l’intelligence artificielle”, nous pousse à revenir quelques époques en arrière afin de comprendre le chemin parcouru pour entrevoir ce que l’avenir nous réserve.
Jadis, l’être humain mobilisait essentiellement son corps et sa force physique pour travailler. Au Moyen-Âge, nous n’avions a priori “pas besoin de l’esprit, de notre organe cérébral” pour travailler. Puis, avec le temps, l’Industrie est arrivée et avec elle, le besoin de cols blancs, de cerveaux, pour créer et gérer cette nouvelle manne financière. Avec cette nouvelle ère, nous avons petit à petit automatisé certaines tâches et créé le concept de loisirs. Ainsi, n’ayant plus besoin de mobiliser nos forces physiques, nous nous sommes mis à faire du sport pendant notre temps libre pour entretenir notre corps.
Aujourd’hui, c’est autre chose. Avec le développement de l’intelligence artificielle, l’Homme se trouve en quelque sorte dans une position de faiblesse. En effet, comparé à l’I.A, l’esprit humain ne peut indéniablement pas faire le poids. Avec l’avènement de la robotique, l’humain s’est vu prendre conscience d’une autre de ses qualités, une qualité encore peu explorée mais essentielle… l’intelligence émotionnelle.
Ce que l’on retient de ces évolutions, c’est la place prépondérante que prend petit à petit l’émotion dans notre travail. Il se pose alors la question de l’après. En effet, lorsque nous aurons tous développé, implanté, ancré, cette nouvelle intelligence dans notre quotidien, que nous restera-t-il à cultiver ? Comment et par quels moyens pourrons - nous alors entraîner cette intelligence émotionnelle pour faire face aux nouvelles technologies ? Affaire à suivre…
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